L’autonomie: jusqu’où?
Etre autonome: c’est bien. Etre compétent et contracter cette autonomie: c’est mieux!
Autonomie: Etat – Territoire
Le transfert de compétences peut être discuté interminablement. Cependant, il est important de garder à l’esprit 3 principes:
- plus on délaisse la gestion à des organes politiques, plus il faut de la bureaucratie;
- il a été prouvé que le système français a une masse de fonctionnaires bien trop importante;
- les conséquences des 2 points précédents sont: un excès des prèlevements d’impôts, une augmentation de la dette (ou la contraction d’emprunts territoriaux), c’est-Ã -dire dans une grande mesure: un formidable gaspillage.
Contradictions
- Conformément à l’article 13 de la loi organique en vigueur, la fiscalité est de compétence territoriale; pourtant le territoire n’a toujours pas modifié les véhicules de la fiscalité (c’est-Ã -dire le Code du Commerce).
- Au total, il y a 4 chambres législatives qui ont une influence sur la Polynésie: l’Assemblée Nationale Française, Le Sénat, l’Assemblée Territoriale, et (de manière limitée) le Conseil de l’Union Européenne, la Commission Européenne, et le Parlement Européen. C’est une véritable inflation législative.
- Aujourd’hui dans tous les domaines de compétences donnés à la Polynésie, seules quelques uns sont exercés: dans ces conditions il est pour l’instant inutile de prétendre à plus d’autonomie…
L’UFP: un système clair
Voyez notre proposition.