Bonnes intentions ou bons motifs = bons résultats

Conclusions avant d’expliquer

Exceptionnellement, voici les conclusions avant les explications:

  • Ceci est en fait une page de rappel, du bon adage: l’enfer est pavé de bonnes intentions, donc: bonnes intentions ou bons motifs ≠bons résultats!
  • Le salaire minimum n’est pas efficace contre la pauvreté (et ne le sera jamais).
  • Méfiez-vous des mesures qui ont un bel objectif, mais dont les résultats réels peuvent être catastrophiques…

Démonstration

Attention aux politiques qui rassemblent énormément de personnes. Un exemple simple: « politiques contre la pauvreté ».

Politiques contre la pauvreté

Combien sont-ils à vouloir combattre la pauvreté?… En effet, qui pourrait s’exclamer « je suis insensible à la pauvreté », ou encore « ce sujet ne m’intéresse pas ».
Malheureusement, derrière ce sujet rassembleur, on peut déguiser des politiques dévastatrices. L’une d’entre elle étant: le salaire minimum.

Le salaire minimum: un créateur de chômage!

Infantilisation du salarié

Lorsque vous postulez pour un emploi, et lors du premier entretien avec l’employeur, il est d’usage qu’il y ait une discussion concernant le montant du salaire. Le fait qu’il existe un salaire minimum (SMIC/SMIG) sous-entend que le salarié est un idiot qui n’est pas capable de refuser un salaire trop bas d’un employeur… Le travail forcé n’existe plus, et un postulant à un emploi est assez grand pour contracter un emploi au salaire dont il estime acceptable.

La mesure à l’extrême: un salaire minimum très élevé

Si le salaire minimum est une mesure efficace contre la pauvreté, imaginons quelques instants que celui-ci passe de 1300 EUR/mois (2008) à 5200 EUR/mois (soit 4 fois plus). A priori, ce serait formidable!
Mais, qu’est-ce qu’un salaire minimum pour un travailleur: l’obligation pour lui de produire de la richesse supérieure ou égale à son salaire.
Donc, en multipliant par 4 le salaire minimum, on oblige tous les salariés à travailler 4 fois plus (c’est-Ã -dire à travailler 32 heures pour dans une journée de 24 heures)…
Du côté de l’employeur, c’est très simple: un nouveau postulant ne sera tout simplement plus embauché, puisque l’Etat interdit à l’employeur d’écrire un contrat de travail dont la rémunération est inférieure au salaire minimum…
Cela se traduit donc par un taux de chômage plus élevé…

Précarité, et travail dissimulé: les vrais résultats du salaire minimum

  • Prenons un apprenti en pâtisserie dont un employeur propose (pour débuter) 300 EUR/mois comme rémunération. Qui, mieux que cet apprenti et cet employeur, peuvent décider si cette offre est acceptable?… Personne d’autre! Avec un salaire minimum inférieur de 1300 EUR/mois, l’Etat vient tout simplement de forcer cet employeur et cet apprenti pâtissier à choisir un statut de stagiaire…précaire!
  • Les chiffres du travail dissimulé en France parlent d’eux-même: une augmentation de 20,27% entre 2005 et 2006Source: l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), http://www.rfi.fr/actufr/articles/092/article_55228.asp. On peut donc remercier le salaire minimum de nous avoir apporté le travail dissimulé (aussi appelé travail au noir).

Notes

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